Accueil - Stage SIV Pilotage - Qu’est ce qu’un stage de pilotage en parapente?

Stage de Pilotage et de Simulation d’Incidents de Vol

 

 

S’inscrire à un stage de pilotage?

Si vous souhaitez vous inscrire à un stage avec David Eyraud et l’école Les Passagers Du Vent, voici ce que vous devez savoir…

 

Quelle langue ?

Le stage se fait en français uniquement.

Il est conseillé de maitriser extrêmement bien le français car lors d’un guidage par radio il est plus difficile de comprendre le moniteur. De plus, en cas de situation délicate, le moniteur peut être amené à parler très vite!

 

Des stages sont possibles soit en espagnol, soit en anglais. Mais attention: uniquement pour des groupes constitués avec des personnes parlant toutes la même langue.

Il n’est pas possible de mixer deux langues dans le même stage!

Pour un stage en anglais ou en espagnol, contactez le secrétariat de l’école: contact@lespassagersduvent.com

 

Avec quel matériel ?

Les élèves viennent avec leur propre voile, sellette et parachute de secours.

Le matériel doit être en bon état: la voile doit être récente ou avoir été révisée moins d’un an avant le stage.

Il est conseillé d’avoir déjà pris en main un nouveau matériel plutôt que de le découvrir lors du stage.

Attention !

Seules les ailes de parapente homologuées sont acceptées notamment pour un premier stage.

Les ailes homologuées EN A et B sont parfaites pour les personnes réalisant leur premier stage de pilotage.

Les pilotes munis d’ailes homologuées EN C sont acceptés (sauf les ailes en 2 lignes) mais il est préférable qu’ils sachent déjà réaliser un certain nombre de manoeuvres de base telles que les 360 engagés avant de venir faire leur premier stage avec ces ailes.

Attention!

Les pilotes équipés d’ailes homologuées EN D ou CCC ainsi que d’ailes en 2 lignes, doivent impérativement avoir déjà réalisé un stage de pilotage / SIV avec une aile plus facile et avoir déjà réalisé des 360 engagés, des auto-rotations et si possible des décrochages.

Les ailes très légères et de très petite surface ne sont pas acceptées.

Les ailes mono surface ne sont pas acceptées.

Les ailes très spécifique pour le paramoteur (de type Reflex et de petite surface) ne sont pas acceptées.

Prenez contact avec l’école avant de vous inscrire!

 Une sellette assise est vivement conseillée pour réaliser son premier stage pilotage / SIV.

Les sellettes “cocon” sont acceptées mais le pilote doit savoir que ces sellettes compliquent le pilotage et augmentent fortement le risque de twist. Il peut être intéressant de venir avec deux sellettes pour découvrir certains exercices avec une sellette assise, puis, une fois maîtrisés, pratiquer avec sa sellette à cocon.

Attention !

Les sellette de type submarine ne sont pas acceptées.

Le parachute de secours est obligatoire. Il doit avoir moins de 10 ans et avoir été replié moins d’un an avant le stage.

 Les radios sont fournies.

 

Conseil si vous souhaitez profiter de votre stage pour tirer volontairement votre parachute de secours :

Pas lors du dernier vol (pour avoir le temps de faire sécher un minimum son matériel).

Pas si le vent est trop fort (moins de 18km/h).

Pas si le lac est trop froid (plus de 12°C).

L’idéal serait de venir avec deux sellettes, deux voiles et deux secours pour pouvoir tirer un secours sur le premier vol du matin et de pouvoir continuer sa journée avec un autre matériel.

 

Y-a-t-il un niveau minimum requis ?

Autonomie au décollage et à l’atterrissage dans des conditions variées: 50 à 100 vols minimum.

Attention!

Au printemps (avril, mai et juin), les conditions aérologiques peuvent être fortes sur le site: thermiques en sortie de décollage, brise forte et atterrissage parfois délicat. Pour assurer un stage confortable, il est donc recommandé d’avoir l’expérience de telles conditions pour participer à un stage en cette saison.

Pour les pilotes moins aguerris, il est préférable de choisir l’automne pour réaliser votre stage dans des conditions aérologiques apaisées.

Le pilotage est à travailler tout au long de sa carrière d’homme volant. Dès qu’un pilote est autonome en conditions calmes (savoir décoller, réaliser un plan de vol et atterrir), il est conseillé d’approfondir son niveau technique avant d’aller affronter les conditions aérologiques variées : apprendre les bases du pilotage pendulaire d’un parapente (gérer le roulis, le tangage et les petites rotations), apprendre à réagir correctement en cas de fermetures, savoir descendre… Cela s’apprend en stage de pilotage.

 

Faut il finir à l’eau?

Faire-secours en parapente.Plouf dans l'eau! Pilote de parapente en SIV amerrissage dans le lac d'Annecy sous parachute de secours.

 

Un stage de pilotage n’est pas un stage de baignade ! Le but est de réussir les exercices et de venir poser tranquillement au sec. L’engagement dépend de chacun. Un pilote cherchant à travailler certaines manœuvres de voltige, ou celui volant avec une aile de compétition et une sellette à cocon, s’expose plus que celui qui souhaite découvrir les bases tranquillement. En moyenne, la probabilité de finir à l’eau au cours du stage est de moins de 2%.

Ceci dit, il est conseillé de venir en stage avec des vêtements de rechange à laisser dans la navette pour pouvoir finir la journée confortablement, au cas où!

 

Une progression individualisée.

A chacun sa progression. Chaque stagiaire arrive avec un bagage technique, un mental et des objectifs personnels… En fonction de vos envies, de votre forme de pratique, de votre matériel et de vos réelles capacités, David EYRAUD vous proposera des exercices adaptés. David possède un classeur avec une fiche de suivi pour chaque stagiaire permettant de suivre les progrès individuels de chacun.

 

Le principe de progressivité.

Aborder un mouvement progressivement, c’est débuter avec de petites amplitudes puis augmenter peu à peu au fur et à mesure que le pilote prend des repères… Mais avant d’aborder un nouvel exercice ou une nouvelle manœuvre, il faut des compétences minimum que l’on appelle des prérequis.

 

Par exemple : Avant d’aborder des manœuvres pouvant provoquer des cravates (emmêlement de la voile dans le suspentage), il faut être capable de contrer une autorotation (rotation provoquée par une fermeture ou une cravate). Avant de travailler l’autorotation, il faut maîtriser les 360 engagés. Avant de travailler les 360 engagés, il faut maîtriser les sorties de 360 pas très engagés dont la fameuse sortie en chandelle (ressource) suivie de son abattée. Pour travailler le contrôle des abattées, il faut avoir de bonnes notions de tangage…

 

Ainsi, chaque pilote progresse à son rythme, et avance dans la progression au fur et à mesure qu’il valide l’acquisition de nouvelles compétences.

 

Évaluation permanente et validation des acquis.

Une compétence peut être considérée comme acquise lorsque le pilote est capable de l’appliquer sans accompagnement par le moniteur. Tout d’abord en réalisant un exercice en autonomie radio. Puis en appliquant une technique au cours d’autres évolutions (freiner correctement chaque mouvement d’abattée, dissiper l’énergie après toutes les rotations, éviter les autorotations en contrant à chaque fermeture). Si, au cours d’un exercice, il s’avère qu’une technique n’est pas complètement acquise, David vous proposera des exercices destinés à corriger vos lacunes.

 

Ramener des devoirs à la maison.

Ce stage n’est pas une fin en soi… mais un commencement ! Certains exercices peuvent prendre du temps avant d’être réalisés à la perfection. David vous proposera certains exercices que vous pourrez travailler à la maison ! Comme un musicien fait ses gammes pour affiner sa gestuelle avant de jouer de la musique, un bon pilote réalise de petits exercices afin de découvrir un nouveau matériel ou de perfectionner sa technique.

 

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