Le pilotage en conditions thermiques et turbulentes / 1
Introduction
L’accès aux conditions thermiques doit se faire pas à pas. Vos premiers vols en turbulence nécessitent beaucoup d’attention et un pilotage actif. Il faut analyser les conditions, détecter les pièges aérologiques, surveiller les autres pratiquants, respecter les priorités, enrouler le thermique, naviguer, etc…
Mais en plus de toutes ces considérations environnementales, le pilote va devoir gérer les conséquences d’une aérologie agitée.
Des conditions thermiques provoquent des mouvements pendulaires.
- La première mission du pilote est d’amortir ces balancements afin de garder le plus possible la voile au dessus du pilote.
Mais une grosse turbulence peut aussi provoquer toutes sortes de fermetures.
- La tâche du pilote est de les éviter tant que possible. Pour cela il faut tenir la voile.
- Mais il faut aussi gérer les incidents de vol lorsqu’ils se produisent.
Au début cela demande une concentration particulière. C’est épuisant. Ne volez pas trop longtemps. A force de pratiquer en faisant cet effort de concentration, votre pilotage va s’affiner et devenir de plus en plus intuitif. Au bout d’un certain volume de pratique, vous devriez être capable d’amortir les mouvements pendulaires, tout en tenant votre aile pour éviter les fermetures, et ce, sans y penser. Par réflexe. Votre attention peut alors se porter davantage sur les autres aspects du vol.
Passer en mode « pilotage actif »!
Lorsque l’on se confronte à une aérologie mouvementée, la première chose est de passer en mode pilotage actif.
- adopter un mental alerte,
- une position sellette stable,
- et saisir les commandes correctement.
On n’est pas en vacances. Ce niveau de vigilance doit être d’autant plus important que les turbulences sont fortes. Cela dépend aussi de votre niveau d’accoutumance à la turbulence.