Accueil - Le VRAC de la semaine - Le VRAC du 15 avril 2017

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Le Le-VRAC-de-la-semaine-grand de la semaine

 

Chaque semaine, l’analyse d’un vrac!

En période de stage  (avril, mai et juin, puis, septembre et octobre), pilotage-parapente.com vous propose de décortiquer le plus beau vrac issu des derniers stages. Des images plus ou moins spectaculaires mais toujours pédagogiques!

 

Cette semaine:

 

Cravates en sortie de marche arrière…

 

Le décrochage et la marche arrière provoquent souvent de belles cravates en sortie.

Ces cravates peuvent vite compromettre la fin du vol.

Cette semaine la mésaventure arrive lors du deuxième décrochage pour ce pilote.

La vidéo:

 

S’il est vrai que le décrochage peut être un remède en cas de cravate,

il faut reconnaître qu’il s’agit aussi d’une véritable machine à en fabriquer !

 

En marche arrière, les bouts d’aile sont repliés vers l’avant.

Lorsque le vent relatif revient de face, il coince les bouts d’aile dans les suspentes.

Il est donc fréquent de se retrouver avec une ou deux cravates en sortie de marche arrière.

Plus la voile est allongée, plus le risque de cravates est important et plus ces cravates peuvent être compliquées à rouvrir.

Dans notre exemple de la semaine, avec une voile à 6 d’allongement, il aurait été possible de procéder à une reconstruction des bouts d’aile en marche arrière avant de provoquer la sortie. Mais cette technique demande un peu d’expérience et consomme du temps et de la hauteur.

Le premier décrochage n’ayant pas produit de cravate, nous repartons pour une technique de sortie plus simple : bras hauts rapide et temporisation de l’abattée… Mais cette fois, le pilote se retrouve avec deux belles cravates, et avec peu de hauteur / sol.

 

En cas de cravates, il faut donner la priorité au cap :

se diriger vers l’endroit le plus approprié avant de tenter de défaire les cravates.

 

Dans notre exemple le pilote met beaucoup de temps avant de corriger son cap. Pendant ce temps, il s’éloigne de l’atterrissage et se dirige vent dans le dos vers la réserve naturelle.

Le temps perdu va coûter une baignade, à quelques mètres de l’atterrissage.

 

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