Accueil - Le VRAC de la semaine - Le plus beau VRAC de l’automne

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Le Le-VRAC-de-la-semaine-grand de la semaine

 

Chaque semaine, l’analyse d’un vrac!

En période de stage  (avril, mai et juin, puis, septembre et octobre), pilotage-parapente.com vous propose de décortiquer le plus beau vrac issu des derniers stages. Des images plus ou moins spectaculaires mais toujours pédagogiques!

C’est la fin des stages pour cette année!

Reprise des stages et de votre rubrique

en avril 2016

En attendant, voici le plus VRAC de cet automne!

 

Mains baladeuses, cascade et baignade.

 

Au cours de cette saison 2016, 8 de mes élèves ont fini dans le lac… Voici le dernier!

 

A l’origine, le pilote réalise l’exercice de vrille à plat. Cela consiste à  provoquer un décrochage asymétrique et maintenir quelques tours de rotation en vrille, c’est à dire qu’une demi-aile vole en avant tandis que l’autre vole en arrière. On obtient une rotation autour de l’axe du lacet.

Il était prévu de sortir de la vrille en utilisant la marche arrière.

Mais le pilote commence à faire n’importe quoi avec ses mains…

 

La vidéo:

 

La marche arrière est le moyen le plus simple de se sortir d’une vrille.

 

C’est d’ailleurs un exercice que l’on réalise afin d’apprendre à utiliser une marche arrière sécurisée depuis un incident de vol.

 

Un nouveau chapitre sur la vrille sera mis en ligne prochainement.

 

On ne sait jamais combien de temps on peut maintenir une vrille.

Car bien souvent la rotation ralentit voir s’arrête un très bref instant.

Si le pilote maintient la position, il s’expose à une attaque oblique qui peut facilement déboucher sur une grosse cravate et le twist du pilote.

 

Donc lorsqu’une vrille s’arrête de tourner,

il faut passer en marche arrière…

Avant l’attaque oblique!

 

Mais dans notre exemple, le pilote commence à bouger ses mains dans tous les sens provoquant une petite cascade d’incidents.

Il finit par se retrouver confronté à une belle cravate et faire plusieurs tours d’autorotation.

Car au lieu de maintenir son contre, le pilote ne cesse de le relâcher.

 

Il faut savoir qu’en cas de grosse cravate, le décrochage est souvent le seul moyen d’enrayer la rotation.

Souvent le décrochage permet de décravater.

 

Finalement le pilote contre jusqu’au décrochage et on voit bien qu’avec plus de hauteur il aurait très bien pu se sortir de cette situation.

Mais le lac se rapprochant je préfère lui demander de faire secours…

 

Moralité

 

Se tenir aux élévateurs est le seul moyen d’éviter les gestes involontaires!

C’est de plus le seul moyen de résister au risque de twists.

 

Petit bonus!

Retour sur l’ouverture du secours

 

On peut voir ici un problème de montage du secours dans le POD.

Regardons ça de plus près!

 

 

Vérifiez la tension de l’élastique de votre POD. Cela se règle!

 

Laissez 2 mètres de suspentes en dehors du POD!

 

Les parachutes sont souvent livrés avec toutes les suspentes lovées dans le POD.

C’est un pliage de transport!

Si vous le rangez ainsi dans la sellette, le POD risque de s’ouvrir sans que vous ne puissiez le jeter fort et loin ce qui est le plus important…

 

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